Activité physique et pollution de l’air : que faire ?

Profiter du printemps, passer du temps en extérieur, c’est la clé d’une bonne santé. Mais voilà… Le retour des beaux jours et de la chaleur peut parfois être synonyme de retour de la pollution atmosphérique. Le ciel voilé et les alertes pollution vous incitent à rester à l’intérieur, alors qu’il est conseillé d’avoir une activité physique régulière : quelle option choisir ?! On vous aide à mieux comprendre le phénomène et à  faire le point dans cet article.

Les différents types de pollution de l’air extérieur

Lorsqu’on évoque la pollution en général, il convient de différencier 2 grands types de pollution.

La pollution qu’on observe plutôt dans les grandes villes, liée à l’activité humaine et industrielle, qui s’accumule dans certaines conditions météorologiques.

Et plus récemment, on observe des épisodes de pollution aux particules fines, qui touchent souvent des régions entières et font l’objet d’alerte auprès du grand public.

Enfin, n’oublions pas la pollution de l’air intérieur, ce dernier pouvant se révéler moins pur que l’air extérieur pollué !

bretagne-sport-sante-pollution-air-exterieur-activite-physique-que-faire

Pratiquer une activité physique en extérieur lors d’un pic de pollution : quels sont les risques ?

La pollution atmosphérique crée un risque pour la santé via les particules qui pénètrent à travers le système respiratoire. Plus les particules sont petites, plus elles vont s’infiltrer loin dans le système respiratoire.

Ce sont ces particules qui sont toxiques : au contact du système respiratoire d’abord, puis, si elles passent dans le sang, en endommageant les artères et en déclenchant possiblement des troubles plus graves (AVC…). Toutefois, ces effets ne sont pas instantanés et n’apparaissent que suite à une exposition intense et/ou prolongée.
Et surtout, ils sont à mettre en balance avec les effets positifs de l’exercice physique… Comment trouver le bon compromis ?

Quel comportement adopter lors des pics de pollution pour continuer à avoir une activité physique quotidienne ?

Lorsqu’on évoque la pollution atmosphérique « habituelle », on peut conseiller d’éviter les endroits très pollués : les abords des grands axes routiers, les zones industriels… Si vous n’avez pas le choix que de pratiquer une activité physique en ville, essayez de privilégier les parcs qui offrent un « poumon de verdure » dans la ville.

Lors des épisodes de pollution aux particules fines, qui restent relativement courts dans la durée, vous pourrez privilégier des activités de renforcement musculaire, et éviter les exercices qui entraînent une augmentation de la ventilation.

Si vous allez au travail au vélo, vous pouvez continuer tant que l’effort est modéré (vous n’êtes pas essoufflé). Si votre trajet représente un effort intense, préférez les transports en commun (en évitant la voiture pour ne favoriser encore plus l’épisode de pollution).

Pour découvrir des images saisissantes des axes plus ou moins pollués en ville, rendez-vous sur le site d’Atmo Rhônes-Alpes.

Recevez toute l'actu du Sport Santé en Bretagne directement dans votre boîte mail