Cancer : l’activité physique diminue le risque de rechute

La pratique d’une activité physique est aujourd’hui totalement intégrée à la prise en charge des patients porteurs de cancer : elle permet notamment de réduire la fatigue et les effets secondaires indésirables liés au traitement du cancer. Une bonne habitude qu’il convient de conserver chez les patients en rémission. En effet, là encore, les bénéfices de l’activité physique ont été mis en lumière par plusieurs études scientifiques.

On parle de prévention tertiaire, en post-cancer. L’objectif de cette prévention est double.
Dans un premier temps, il s’agit bien sûr de prévenir les rechutes ou encore les complications : c’est une réadaptation médicale et psychologique.
Mais il s’agit également de retrouver des conditions de vie similaires à ce qu’elles étaient avant la maladie : recréer du lien social, familial et professionnel. L’activité physique joue un rôle particulièrement important dans ce deuxième aspect, comme le souligne régulièrement les témoignages de pratiquants d’activité physique adaptée sur le site Sport, Santé, Bien-Être en Bretagne.

L’activité physique est considérée comme le seul moyen thérapeutique actif contre la fatigue liée au cancer. Cette fatigue, qui persiste bien après l’arrêt des traitements contre le cancer, peut être réduite durant cette période jusqu’à 40%, grâce à une pratique adaptée.

Plusieurs études chez des femmes touchées par un cancer du sein ont montré que le fait de marcher l’équivalent de 3 fois 1 heure/semaine réduisait de 50% les cas de rechute.

Des résultats similaires sont retrouvés pour le cancer du côlon, avec là aussi une diminution de 50% des cas de rechute, à condition toutefois de pratiquer une activité un peu plus intense (l’équivalent de 2 footings par semaine).

Les effets de l’activité physique s’explique par la modification de la sécrétion de certaines substances par l’organisme (insuline, oestrogènes et adipokines), ces substances intervenant dans la croissance des tumeurs cancéreuses.

Il est donc primordial pour les patients de poursuivre l’activité physique qui a pu être initiée pendant leur traitement, ou d’en débuter une nouvelle pour ceux qui n’ont pas pu pratiquer auparavant.

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