Notre mode de vie actuel est propice à une diminution de l’exercice physique et à une plus grande sédentarisation.
Cette évolution n’est pas sans conséquence sur notre état de santé, avec l’augmentation du nombre de personnes présentant des facteurs de risque comme la surcharge pondérale, l’hypertension artérielle ou atteintes de maladies non transmissibles telles que le diabète, le cancer et les maladies cardiovasculaires.
La promotion de l’exercice physique sous toutes ses formes est une priorité de santé publique qui vise notamment, à prévenir les maladies chroniques non transmissibles et la perte d’autonomie.
Il est démontré que la pratique régulière de l’exercice physique :
- contribue à la prévention de nombreuses maladies chroniques (maladies cardiovasculaires ; cancer du sein et du côlon ; maladies ostéoarticulaires et dégénératives ; obésité) et au traitement (comme adjuvant) de certaines pathologies (maladies neurologiques (sclérose en plaques, hémiplégie, Alzheimer…) ; dépression ; maladies rhumatismales (maladies inflammatoires, arthrose…) ; hypertension artérielle ; diabète ; obésité)
- est un traitement à part entière de certaines affections chroniques invalidantes (l’insuffisance respiratoire chronique par la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) ; les maladies cardiovasculaires ischémiques ; les pathologies métaboliques comme le diabète de type 2)
En outre, l’exercice physique est un déterminant essentiel de la dépense énergétique et est donc fondamental pour l’équilibre énergétique et le contrôle du poids.